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1. |
Côté Coeur
04:05
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Comme autant de pense-bête
Tant de remises en question
M'ont mis du plomb dans la tête.
M'ont enfin donner l'aplomb
Nécessaire pour avancer
Lorsque j'en avais assez.
Perte de quelques convictions
Qui a vraiment été salutaire
Car ça ne m'a pas fait taire
Mais renforcée au contraire.
De nouvelles certitudes
Pour effacer les turpitudes.
Aujourd'hui je sais qui je suis
Ce que je veux ou pas.
Les faux semblants je fuis.
Hasardeux, mes pas de travers
Fondent mon univers.
Mes vérités se sont vérifiées
A mesure que l'égo s'est atrophié.
J'ai trouvé ma cadence
Au rythme des évidences.
Trépidant et ardent
Il dépasse les décadents.
J'ai éprouvé mes sens.
Dorénavant plus peureuse
De connaître les réponses
Aux dilemmes qui s'annoncent.
C'est sûrement ça être heureuse.
REFRAIN
Un esprit sain
En un corps serein.
Si fluide le dessein
Quand on a à coeur
La naturelle simplicité.
De côté les rancoeurs
Pour révéler ce qu'on est.
Devenue véritable esthète
J'enjolive le parcours
Avec beaucoup d'humour.
C'est ce pour quoi je m'entête.
Je récolte ce que je sème,
Plaisir après la révolte.
Pas chercheuse de problèmes,
Leur préférant les solutions.
Une décision importante
Pour résoudre les équations.
Juste l'âme d'une battante
A l'attitude amicale
Perpétuant la bonne spirale.
Une simple mathématique
Avec un peu de logique.
Sur elle j'ai eu des doutes
A l'heure de faire des choix.
J'esquive les leurres.
De plus en plus adroite
Enfin droite est ma route
Loin des sentiers battus.
Là est ma voie,
J'en suis convaincue.
Je ne suis pas vaincue.
Suivant mes propres lois.
Parfois encore je m'interroge
En éternelle apprentie
Mais jamais je n'y déroge.
Depuis longtemps repentie. (x 2)
REFRAIN
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2. |
Energie positive
04:06
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L'énergie positive circule
Déjouant les mauvais calculs
Et les ondes négatives s'annulent.
Elle répulse ce qui est décevant.
Nous pousse vers l'avant.
En rappel quand on souffre,
Qu'on a sombré dans le gouffre,
Elle nous en fait sortir.
Il nous faut la saisir
Dès qu'on la voit surgir.
Tous dans la même file d'attente.
En relai, diffusons la au suivant ;
Que sa réalité sans saveur
Soudainement se pimente.
Qu'il se sente vivant.
Que ses jours sans couleurs
Des nôtres se pigmentent.
L'énergie positive, l'énergie positive
C'est addictif d'être positif (x2)
L'énergie positive s'active
En inépuisable locomotive.
D'elle même elle s'impose
Pour ne pas qu'on implose.
Une extraordinaire dynamique
Aux dimensions cosmiques.
Inexorablement elle explose
Comme de la dynamite.
Elle mérite qu'on s'y expose.
Elle n'est pas un mythe.
Quand des inconnus communient
Rejetant le déni.
Par ce flux d'échanges
Chacun gagne au change.
L'univers est tel qu'on l'invente,
Tel ce qui l'alimente.
Alors n'écoutons pas les avorteurs
Et soyons les vecteurs ...
... de l'énergie positive, de l'énergie positive
C'est addictif d'être positif (x2)
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3. |
Grains de beauté
03:17
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REFRAIN
Le voile se lève
Comme en un rêve
Tu me révèles
Femme et belle
Rebelle et fragile
En un battement de cils
Tu me regardes
Sitôt je baisse ma garde.
Un éclat amoureux
Miroite en moi.
Qu'y a-t'il de plus beau
Que nous deux ?
Que nos précieux émois ?
Je suis joyeux joyau
Que tu honores
Autant que j'adore
Nos tendres affinités.
Tes attentions à mon égard
Des étreintes d'éternité.
Le voile se lève
Comme en un rêve
Peau délicieusement parsemée
De distingués grains de beauté.
J'ai trouvé grâce à tes yeux.
Constellations à tes cieux,
Depuis que tu es à mes côtés
C'est toi qui les y a semés.
Ainsi que ce brin de folie
Qui nous ressemble et nous lie.
Patient et délicat jardinier.
Flattée, je ne peux le nier
Tes oeillades charmées
Ont le don de me désarmer.
REFRAIN
Je suis fleur somptueuse
Qui attend pour éclore
Que tu l'observes encore.
Sublimée et voluptueuse.
Je veux être cette muse
Qui récuse tes hivers
Habillée de tes vers.
J'abuse des parures
Que tu aimes me voir porter.
Sans fioritures, ni dorures
Je suis perle radieuse
A cent autres plus précieuse.
Je suis sous hypnose.
Je savoure la métamorphose
Par grandes doses d'amour
Distillées tous les jours.
Laisse moi être ton soleil
Rayonnant à ton réveil.
Souffler les mille merveilles
Que tu m'as inspirées.
Au septième ciel, sans arrêt.
Que nos regards se posent
Sur ce qui est à venir,
Vers un avenir grandiose.
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4. |
Histoire d'Amour
04:06
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Tout autour se dissipe.
De l'agitation ils s'émancipent.
L'évidence d'un coup de foudre
Mettant le feu aux poudres.
Portés par ce tourbillon intense,
Ils s'aiment en silence.
Les mots sont vains,
Les gestes plein d'éloquence.
Ils sont d'inspirés écrivains
Aux instincts prémonitoires.
Ensemble tracent leur histoire.
Un onctueux et sucré délice
Pour ces âmes soeurs complices.
Leurs sensibilités se rencontrent,
Au grand jour se montrent.
Longuement ils se contemplent
A l'abri dans leur temple.
REFRAIN
Au sein d'une idylle
Un asile, une île.
Chaque couple qui se fonde
Magnifie la beauté du monde.
Leurs lèvres peu farouches
Se frôlent, se touchent.
Sitôt qu'ils s'embrassent
Les voilà qui s'embrasent.
En savourant l'extase,
Etroitement ils s'enlacent.
Prémices d'une romance
Qui commence avec élégance,
Sans user d'artifices.
De sincères serments
Dont ne naissent aucuns sarments.
Totale confusion des sens
Par cette parfaite fusion.
De denses effusions de passion
Jaillissent à profusion.
Ils s'abandonnent à l'oubli,
Bousculent l'ordre établit.
REFRAIN
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5. |
L'antidote
04:18
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La consternation me frôle.
Je constate chez l'Homme
De drôles syndromes
D'une maladie traître,
Etablie de longue date.
Qui mène l'humain
A être prit par la main
Pour savoir qui être.
Vois, son spectre plane
Et glane les gens perdus.
Pendus à leurs incertitudes.
Elle leur donne la latitude,
Leur dicte leurs attitudes,
Quelles sont leurs habitudes.
Dès le départ, pas immunisés.
En phase finale, déshumanisés.
REFRAIN
Il est si morne
D'être dans les normes.
Dépasser les bornes
Partout imposées.
Réparer le mal causé.
Ne point être conforme
Ni dans le fond
Ni dans la forme.
C'est vraiment si bon.
Se moquer de sa cote.
Injecter l'antidote.
Des milliards d'individus
A la quête assidue
De ce qu'ils sont.
Certains mordent à l'hameçon
De l'uniformisation insigne
D'une société indigne
De leurs diversités.
D'autres bravent ce cyclone,
Assument leur personnalité.
A l'opposé de ces clones
Aux identités identiques.
Résultats synthétiques.
Ils ont l'esprit fantasque
Passant pour marginaux
Car osent être originaux.
Au sommet de leurs frasques
Ils ôtent leurs masques.
A l'aisance affichée
C'est sans clichés
Qu'on ne peut les ficher.
REFRAIN
Plus de propagande
De marchands de tapis
Qui été tapie partout,
Génératrice de pâles copies.
Vues comme des atouts,
Différences en offrandes
A tous leurs semblables.
Divergences familières.
Une fraternité probable.
Unité à part entière
Au sein de la fourmilière.
Une par une les doctrines
Tombent au puit des origines.
A l'union arc-en-ciel des peaux.
L'authenticité pour drapeau.
Que jamais les goûts variés
Ne se versent dans ce tout-à-l'égoût.
Ne servent ce ramassis avarié.
REFRAIN
Pas question de se laisser lissé.
Les parjures, les faire glisser
Ainsi que leur kyrielle
De grossières injures.
Chacun avec ses aspérités
Sur cette toile plurielle
A sa touche à apporter.
Pas sages comme des images
Car animés par la liberté.
Jamais ne se défilent
Les pantins affranchis des fils.
Là, la piste se dessine
Ils déposent leurs empreintes
Pour ceux qui l'emprunte.
Tous y chemine,
Nul besoin d'un permis.
Ceux qui ne se sont pas compromis
On tout à y gagner, promis.
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6. |
Les artistes
04:10
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A l'étroit dans leurs peaux
Ils sont pourtant si élégants.
La poésie leur va comme un gant,
N'est pas hérésie pour les croyants.
Ca boue sous leurs chapeaux.
On le sait en les voyant,
Leur art est un pacte
Scellé par de belles paroles
Aussitôt qu'elles s'envolent.
Leurs verbes sont actes
Dont ils mesurent l'impact.
Leur verve est puissante
Autant que parfois indécente.
Ils sont loin d'être ingénus
Quand il faut se mettre à nu.
Ils sont bel et bien majestueux ;
Volubiles et impétueux
A l'instar de leurs pieds
Qu'ils content volontiers.
Même les réservés abdiquent
Face aux élans impudiques.
REFRAIN
Expiration, inspiration
Que c'est beau, de l'air
En un monde qui s'essouffle.
Vertiges spectaculaires
Leur muse leur souffle
Ce qui époustoufle.
Se sont de curieux cancres
Qui ont jetés l'encre.
Une urgence vive
De résister à la dérive.
Leurs pamphlets irrévérencieux
Sont issus d'autres cieux
Que les propos bornés.
Ils ne se laissent pas berner.
Peu soucieux des élites,
Pour la beauté ils militent
Et ne cesse de l'invoquée.
La cueillant partout en bouquets.
Ils les offrent à la ronde,
En vers ou en proses fécondes.
Chantant comme des brels
Tel un besoin charnel,
Les joies et les peines
A en perdre haleine.
S'ils sont incisifs et cassants
Ils s'inspirent des maux passant.
Les fêlures ont fières allures.
REFRAIN
Même les plus débonnaires,
Entre ses bras, serrés
Couvent cent mille volts
Sous leurs airs désinvoltes.
Ils fuient l'ordinaire.
S'ils sont ferrés
Ils sont aussi tenaces
Surtout sous la menace.
Héritage de leurs ainés
Des tares de leur époque,
Des polices ils se moquent.
On les voit trainer
Dans les bars, sur les trottoirs.
A l'ombre, les enlumineurs
Sont de glorieux glaneurs.
A terre gisent les bandeaux
Des badins troubadours
Hélant les badauds.
C'est une grande famille
De piafs qui éparpillent
Leurs hymnes à l'amour.
Vertiges spectaculaires.
Leur muse leur souffle
Ce qui époustoufle.
Que c'est beau, de l'air
En un monde qui s'essouffle.
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7. |
Malheureux
04:05
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Ceux jalousant le bonheur d'autrui,
Ressassant leurs propres défaites
Quand les autres sourient.
Défaits, incapables d'être à la fête.
Piétinant leur prochain
Du poids de leur chagrin.
Oeil brillant, lueur égoïste
De le voir aussi triste.
Ils ont trop pris l'habitude
De voir partir ceux estimés.
Au bras de leur solitude
Ils oublient ceux restés.
Ils n'ont laissé remords et doutes
A l'abandon au bord de la route.
La poursuive en courbant le dos.
Peur d'être aussi des fardeaux.
Le bonheur aux valeureux.
Blotti au creux de l'être,
Ils l'ont vu en cendres.
Ils ont su apprendre
A le faire renaître.
Pensée aux malheureux.
Ils scellent leur sort
Au carcan des peurs.
La paix intérieure se tord
Au fond de leur torpeur.
Des visages livides
Quand le soleil luit fort.
Les trop-pleins de vides
Les comblent encore.
L'instant offert s'en va,
Ils ne l'arrêteront pas.
Retenant l'éphémère
D'une douceur perçue hier.
Existence en négatif
A ceux qui sont à vif.
Aux délavées couleurs,
Diluées dans la douleur.
Pensée aux malheureux
Ayant à apprendre
A le faire renaître,
Ce bonheur en cendres
Meurtri au creux de l'être.
Et, valeureux,
Ils seront heureux.
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8. |
Naturel
03:27
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Quand tout nous paraît trop austère
Parqués dans un univers artificiel,
Qu'il nous manque souvent l'essentiel,
Il est urgent de se mettre au vert,
De s'évader à l'appel de la terre.
Les pensées sauvageonnes bourgeonnent.
Epanoui enfin l'esprit se polit,
A l'image de ce brillant rocher
Enjolivé par l'oeuvre de la rivière.
Repos mérité, se coucher dans son lit.
La nature, elle, recueille nos prières.
Gorgée de soleil et de splendeurs,
Submergée par une fluide candeur
L'âme est sertie de somptueuses pierres.
REFRAIN
Nous sommes des graines
Faîtes pour fleurir le futur.
A foison des boutures
Contre ce qui nous gangrène.
Le corps est en paix, devient végétal.
Poussées par un vigoureux essor
S'étendent nos écarlates pétales
Colorant notre impétueux sort.
Ayant quitté l'état de bouton,
Couper les lianes nous enserrant.
Calmes et néanmoins persévérants
Telle une plante perçant le béton.
S'ouvrir à ce qui permet d'éclore.
Apaisés, voir des cycles se clore.
Et renaître comme autant de floraisons.
Stopper net notre effrénée course.
Notre essence coule de source,
Purifiée des virulents poisons.
REFRAIN
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9. |
Pacifique
04:09
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Pourquoi vouloir être pacifique
Fait forcément de nous des utopistes ?
Ce fantasme ne serait pas irréaliste
Si n'était pas si longue la liste
Des terribles dictateurs pathétiques.
Complètement ignorants de l'éthique.
Poussières à l'échelle cosmique
Mais atomes au niveau planétaire
On a vu les dégâts que ça peut faire.
De partout on entend péter des bombes.
Quelques périodes de paix respectées
Puis les guerres reviennent en trombe.
Chacun a sa part de responsabilités,
Contribue au sabordage du bateau
Quand arrive le partage du gâteau
A grands coups d'armement, d'argent sale.
Véritable orgie dans l'antre du mal.
C'est vrai, les présages sont mauvais.
L'humanité cessera-t-elle de dériver ?
De tenter de survivre entre deux feux ?
Elle a été trop souvent prise en otage.
Obligée de demeurer à leur merci.
Fourbue, subissant les intempéries.
Juste rassurée par quelques éclaircies.
Mais au milieu du chaos tant ont péris.
Par série de destructions massives
Suivies de leurs répliques offensives.
Le climat d'insécurité est puissant
A force de voir couler tant de sang.
REFRAIN
Nous naissons tous purs
Vierges de toute violence.
Mais formatés à être durs,
A connaître la souffrance
Au contact de la démence.
C'est de la clémence
Que viendra la délivrance.
Reprenons le bon sens de la marche.
Dépêchons nous de bâtir des arches
Pour ne plus pâtir de leur domination.
Du respect proclamons la nomination.
Il est si rapide de détruire
Se sera plus long pour construire.
Nombreux sont les vides à pallier.
Mais nous sommes de solides piliers
En symbiose par nos communions.
En accord avec notre pluralité,
Faisons que naisse de cette union
Pour tous, une parfaite égalité.
Sous l'oeil vicié de Lucifer
Défions le de nous mettre ses fers.
Surtout ne devenons pas rigides
Sous la trop pesante égide
De ce prédicateur de malheurs.
La solidarité est de rigueur.
Qu'y soit consacrée notre vigueur.
Personne ne songe à se désister
Il est si délicieux de résister
En harmonie par le fait d'exister.
Peu à peu se desserre l'étau.
Passeurs de principes fondamentaux
Détenteurs du pouvoir exceptionnel
Pour diffuser la bonté originelle.
Agissons enfin en libres penseurs.
Défenseurs de l'intérêt universel
A nous maintenant de tirer les ficelles.
REFRAIN
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10. |
Racines
07:06
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Jamais loin de mon pays,
Le vent souffle ses chants
En de charmantes odes
Chargées d'iode, jusqu'ici.
Douceur pastel des hortensias
Et des photographies sépia.
Un retour aux origines.
Le cours des racines
Courant dans la bruyère,
Aussi vivaces que le lierre.
Elles permettent de nager
Pour ne pas naufrager ;
Esquiver les récifs, leurs crêtes.
Tels de fiers phares
Eclairant de vieux remparts
Au milieu des tempêtes,
Du ressac de l'océan
Aux abysses béants.
Elles sont nos escales
Quand on met les voiles.
Du plancher des vaches
Elles sont port d'attache.
Au creux des dunes,
Veillés par la lune
Et au gré des marées
Nous y sommes amarré.
Elles nous sont vitales.
Mémoires ancestrales
Gravées sur des dolmens
Et dans des grimoires.
Venues d'ères anciennes.
Colportées par les vagues
Qui font que l'on divague.
REFRAIN
Elles nous guident
Du temps des druides,
Eloignent des abîmes,
Solides nous arrime
De la base jusqu'à la cime.
Parées de blanche écume,
Sous une pluie d'embruns
Elles dissipent la brume.
Elles ont le pied marin
Au bout de la terre.
Nourries de fabuleux contes
Qu'au coin du feu on raconte,
Au chaud dans les chaumières.
Attirées par les chimères,
Amies d'êtres imaginaires
Dansent avec les korrigans
Au ballet élégant
Des elfes et des fées.
Par un magique effet
Nos branches se déploient
Jusqu'à l'île de Groix.
Tout comme les ailes
Des mouettes et goélands.
A l'image du triskell
D'eau, de feu et d'air,
Aussi brut que la pierre.
Mariées aux éléments,
Au jaune des genêts
Et aux bleus grisés.
Les racines ont indiquées
Comment rentrer à quai
Aux bateaux dont le mât s'est brisé.
REFRAIN
Ici nous sommes nés
Aux sources de la mer.
Chemins de croix et calvaires
Dessinent nos racines
En point de repères.
Jamais déracinés,
Dressés tels les menhirs
Robustes tels des rocs de granit
Sculptés par l'érosion.
Pour mieux revenir
Chacun de nous hérite
De la culture de l'évasion.
Suivant le sillon
Des légendes et traditions.
Des airs d'Irlande
Entre deux déferlantes
Et la verdoyante lande.
Attirées par l'horizon,
Fondues aux paysages
Que nous croisons,
Aux vastes étendues sauvages,
Au sable fin des plages
Et aux ocres rivages,
Elles vivent sur les grèves.
Nos racines celtiques
Sont authentiques.
Erigées en forêts magiques
Que coule leur sève.
Jamais loin de mon pays,
Le vent souffle ses chants
En de charmantes odes
Chargés d'iode, jusqu'ici.
Douceur pastel des hortensias
Et des photographies sépia.
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11. |
Reconnaissant
03:30
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|||
A ces personnes rencontrées aux carrefours
Et depuis n'ont pas déviées
Car elles nous ont apprécié en retour.
Celles qui ne nous ont jamais envié.
Sachant nous insuffler la volonté
Avec un supplément de bonté.
Qui ne jettent pas l'opprobre.
Dont l'authenticité nous a saisie,
Dont on savoure les fantaisies
Mais savent rester sobres.
Impossible de briser ces liens
Car elles excusent nos défaillances
Sans nous regarder en chiens de faïence.
Et en cas d'absence
Point de remontrances qui assomment.
Elles nous aiment pour ce que nous sommes,
Défauts et qualités confondus.
Leur main est tendue
Sans réclamer leur dû.
Elles ne songent pas à l'exode
Même dans les périodes ardues.
REFRAIN
Sachons être reconnaissants
Envers ceux qui nous apportent
Ce que nous n'avions pas en naissant
Qui nous ouvre leur porte
Ceux présents pour panser les plaies.
Ils ne jouent pas les détectives
Mais tendent une oreille attentive.
Quand d'autres en vain sont appelés.
Ils aident à résister aux chocs.
Des générateurs d'électrochocs
Pour marcher au cordeau.
Une superbe collection de sourires
Permettant de ne pas faiblir.
Ces amitiés sont tissées d'or.
Pas de Boîte de Pandore en cadeau.
En reste clôt le couvercle.
Ils ne chuchotent pas dès qu'on s'endort.
On peut leur faire confiance.
Jamais ils ne casseront le cercle,
Nous y laissant une place consacrée.
Chaque instant avec eux est sacré.
Eux qui, avec une folle aisance
Nous donnent pleine conscience
De l'importance de notre présence ici
Et constamment l'intensifie.
REFRAIN
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12. |
Vous
04:01
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|||
Pas de fausse pudeur
Pour m'épancher en faveur
De ceux qui m'ont donné la vie,
Le mordant pour m'y accrocher
Quand j'ai voulu la lâcher.
M'ont guidé de leurs sages avis ;
Ont séché mes premiers pleurs,
Et ceux qui ont suivis ;
Et su apaiser mes nombreuses peurs.
REFRAIN
Vous m'avez élevé.
Vous êtes mes repères.
Sans mère, ni père
Comment se trouver ?
Vous, les bonnes étoiles
Gonflant mes voiles.
D'affection je n'ai pas été démunie.
Nous sommes un trio jamais désuni.
Pour vous, une réelle dévotion.
Ce n'est pas le visage radieux
Mais avec une vive émotion
Que j'ai dû quitter le nid.
Cela n'étaient pas des adieux.
J'avais une moitié de vous deux
Dont je suis à présent fière.
C'est juste pour être entière
Que je me suis enfuie.
Je tiens à vous le dire
Car je ne peux le contenir,
Merci de m'avoir construis.
En moi s'est enfouie
Une unique perle d'amour,
Que je vous offre à mon tour.
REFRAIN
De divergentes longueurs d'ondes
Qui finalement se correspondent
Ont plantées mon familier décor.
De ci, de là, quelques désaccords
Qui n'ont pas cassé l'harmonie.
Je sais ce que je vous dois.
La chaleur d'un toit.
Des bémols avec parcimonie
Qui ont su me guider
Lorsque je me faisais des idées.
Toutes ces fois où vous m'avez aidé,
Où ma cause vous avez plaidée.
Je chéris ce cordon exceptionnel
Non conjugué au conditionnel.
Tout peut m'être ôté
Tant que vous vous tenez à mes côtés.
Faîte de votre chair,
Vous êtes ce que j'ai de plus cher.
Vous, les bonnes étoiles
Gonflant mes voiles.
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Slamity Jane Brest, France
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I have worked with many composers this last years.
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